Conférence au « Magistero » de l’Université de Rome, le 15 décembre 1967 à 18 heures, en la présence de notre ambassadeur. In Scilicet n° 1, pp. 42-50, Seuil, Paris, 1968.

 

(42)En 1953 mon discours, celui que mon entourage appelle le discours de Rome, s’est donc tenu au lieu où je le reprends aujourd’hui[1].

Fonction et champ de la parole et du langage dans la psychanalyse, tels en furent les termes : fonction de la parole, – champ du langage, c’était interroger la pratique et renouveler le statut de l’inconscient.

Comment éluder en effet au moins une interrogation sur ce qui n’est pas un donné : ce qu’inaugure la parole, essentiellement entre deux êtres, quand la parole est l’instrument, le seul dont use cette pratique ? Comment même espérer situer ce qui se déplace au-delà, sans connaître le bâti dont elle constitue cet au-delà supposé comme tel ?

Et pour l’inconscient, comment à cette date ne pas y relever cette dimension oubliée justement d’y être évidente – sa structure, si clairement dès son apparition isomorphe au discours, – isomorphisme d’autant plus frappant que sa forme a anticipé la découverte dont il s’établit, que c’est dans le langage, en second, qu’ont été posées les formes, métaphore, métonymie qui en sont les prototypes, et qui avaient surgi masquées, c’est-à-dire sans que soit reconnu au langage d’en poser les fondements, dans les mécanismes primaires décrits par Freud : condensation et déplacement ?

Un rien d’enthousiasme… – comme je l’écris dans la remise en (43)place dont j’introduis dans mes Écrits la recollection de ce titre… accueillit ces propos qui en furent si gâchés là, que la gâche ne les quitta plus pour dix ans. Un rien d’enthousiasme où déjà pouvait se lire sous le signe de quel empêtrement psychologisant, ils étaient reçus.

L’hypothèse psychologique est très simple. C’est une métonymie. Au lieu de dire trente rafiots, vous dites : trente voiles, au lieu de deux bêtes humaines, prêtes à en faire une à deux dos, vous dites deux âmes.

Si c’est un moyen de méconnaître que l’âme ne subsiste que de la place où les deux bêtes, chacune à sa façon, dessinent la règle de l’incommensurable de leur copulation, et cette place, à la couvrir, – alors l’opération est réussie : j’entends, la méconnaissance est perpétuée, dont la psychanalyse constitue au moins la rupture. Il n’est juste de dire : au moins, qu’à ce qu’elle la mette en question. Pour la théorie donc, c’est de réviser cette métonymie qu’elle prend son préalable.

Ce qui fait ici la fallace (où il y a phallace cachée), ce qui fait la fallace de la métonymie de l’âme, c’est que l’objet qu’elle partialise, en est tenu pour autonome. Il est clair que je n’ai pu parler de deux bêtes qu’à ce qu’elles veuillent se conjoindre, et la flotte des trente navires veut dire un débarquement. Les âmes sont toujours monades, et les trente voiles, le signe du vent. Ce que cet emploi de la métonymie donne de plus valable, c’est la Monadologie et son comique latent, c’est aussi le souffle qui dissipe les Armadas.

L’œuvre de Leibniz en effet ne l’illustre en premier qu’à rétablir éristiquement qu’il ne faut pas partir du Tout, que c’est la partie qui le tient et le contient. Que chaque monade y soit le Tout, la relève d’en dépendre, ce qui soustrait la dernière-née de nos sottises, la personnalité totale, aux embrassements des amateurs. Il y pointerait au bout du compte la juste considération de l’organe, celle qui en fait l’embarras de la fonction.

Pour ce qui est du vent dans les voiles, il nous rappelle que le désir de l’homme est excentrique, que c’est au lieu de l’Autre qu’il se forme : juste dans ce cabinet particulier où de la coquille où gîte l’huître s’évoque l’oreille de la jolie femme avec un goût de compliment.

(44)Cette Structuration si précise en tant qu’elle fonde le désir, je l’ai introduite en février-mars 1958 en partant de la dynamique si proprement tracée par Freud de l’Œdipe Féminin, d’y démontrer sa distinction de la demande, de l’évidence qu’elle y prend.

Il devenait facile ensuite de réduire l’aberration, dont se motive de nos jours la réserve traditionnelle à spécifier le psychanalyste : soit ce recours à la frustration dont il n’est y a pas trace chez Freud. Si le psychanalyste ne peut pas répondre à la demande, c’est seulement parce qu’y répondre est forcément la décevoir, puisque ce qui y est demandé, est en tout cas Autre-Chose, et que c’est justement ce qu’il faut arriver à savoir.

Demande de l’amour au-delà. En deçà, absolu du manque à quoi s’accroche le désir.

Si le rien d’enthousiasme au départ signe déjà le malentendu, c’est que d’abord mon discours ne fut pris, par tel sourd exemplaire, que pour la peinturlure simplement propre à relancer la vente de ses joujoux. (Génial, dit-il alors).

Car n’est-ce pas joujoux le terme qui convient à une façon de prendre les mots dont Freud a fait le choix pour repérer une topique qui a ses raisons dans le progrès de sa pensée : moi idéal ou idéal du moi par exemple, dans le sens qu’ils peuvent avoir à la faculté des lettres, dans la « psychologie moderne », celle qui sera scientifique nécessairement puisque moderne, tout en restant humaniste d’être psychologie : vous reconnaissez là l’aube attendue des sciences humaines, de la carpe-lapin, du poisson-mammifère, de la sirène, quoi ! Elle donne ici son la : mettre dans ces mots de la topique freudienne, un contenu de l’ordre de ce qui s’apprécie dans les livrets scolaires.

J’ai fait l’honneur (ainsi s’exprime un amateur qui se régale de ce dialogue) d’une réprimande fort polie[2] à ce procédé qui ne va à rien de moins qu’à énoncer que le ça, c’est en somme le mauvais moi. Il m’a fallu écouter ça patiemment. Hélas ! combien d’auditeurs ici sont en position de mesurer l’inconcevable d’un tel impair ?

Je n’ai pas attendu pourtant cette expérience étonnante pour épingler de l’ignorance enseignante, terme à replacer dans sa juste opposition à l’ignorance docte, ce qui a cours comme valeur de la coulisse intellectuelle au titre de la bêtise académique.

(45)Le trafic d’autorité étant la règle de son marché, je me trouvais, dix ans après, négocié par ses soins, et comme ce fut dans les conditions de noir qui sont celles du gang anafreudien, ce fut ma tête simplement qui fut livrée comme dessous de table pour la conclusion d’un gentleman’s agreement avec l’I.P.A., dont il me faut bien indiquer ici l’incidence politique dans le procès de mon enseignement.

Que soit ici noté pour la drôlerie du fait qu’à peine le négociateur avait-il reçu cash, pour cette livraison, sa reconnaissance à titre personnel, qu’il gravissait la tribune du Congrès, de la sorte de Congrès qui sert de façade à ces choses, un Congrès sis à Édimbourg, disons-le pour l’histoire, pour y faire retentir les mots du désir et de la demande, devenus des mots-clefs pour toute l’audience française, mais dont pour s’en faire un mérite à l’échelle internationale, il lui manquait l’intelligence. (Autre occasion de rire pour l’amateur cité plus haut).

Qu’on ne se méprenne pas. Je ne fais rien ici que m’acquitter de ce que je dois à un partenaire dans l’extension de mon audience : car c’en fut l’origine. Comme ce succès me vaut l’attention de l’assemblée présente, il rend paradoxal que je me produise devant elle au titre de l’échec.

C’est qu’aussi bien n’ai-je pas voulu un succès de librairie, ni son branchement sur le battage autour du structuralisme ni ce qui n’est pour moi que poubellication…

C’est que je pense que le bruit ne convient pas au psychanalyste et moins encore au nom qu’il porte et qui ne doit pas le porter.

Ce qui revient à mon nom, ce sont ces parties caduques de mon enseignement dont j’entendais qu’elles restassent à une propédeutique réservées : puisque aussi bien elles ne sont rien que ce qui m’est échu d’une charge préliminaire : soit de décrasser l’ignorance dont il n’est pas défavorable qu’en ait procédé de toujours le recrutement pour la psychanalyse, mais qui a pris valeur de drame de ce qu’elle y emporte ses installations premières : dans la médecine et la psychologie nommément.

C’est là ce qui dans le recueil des Écrits est le plus reconnaissable à une critique, dont c’est tout dire qu’elle ne soit plus un métier, mais une crécelle : de ce fait je n’ai pas à me plaindre, elle n’a pas ralenti l’intérêt que son effort eût tempéré.

(46)Il arrive en effet que quelqu’un s’aperçoive qu’il s’agit là-dedans de la dialectique de Hegel, puis de la communication intersubjective. N’importe : elles sont tenues pour faire bon ménage, et d’en déduire incontinent que ce sont les références où j’entends ramener la psychanalyse.

Donnant résonance nigaude à ce qui se rabâche, en toute mauvaise foi cette fois, dans les milieux avertis.

Le fait que s’étale au titre d’une année de mon séminaire (60-61) le terme de « disparité subjective » pour en connoter le transfert, n’y change rien. Non plus qu’il n’en sera de ce que j’aie donné hier à Naples une conférence sur « la méprise du sujet supposé savoir » qui apparemment ne laisse pas le « sujet supposé savoir absolu » sûr de rejoindre son assiette.

Au reste un article de 60 précisément : « subversion du sujet » met les points sur les i. Non sans que, dès l’origine, le stade du miroir n’ait été présenté comme la vétille qui pourrait réduire la lutte dite de pur prestige comme dissension originaire du Maître et de l’Esclave, au patatras.

Alors pourquoi en fais-je état ? – Justement pour signaler au psychanalyste le Jourdain qu’il franchit aisément pour revenir à cette prose : sans le savoir. Quand ce Jourdain n’est rien que l’aune qu’il transporte avec lui et qui l’annexe, sans même qu’il l’imagine, à la non-existence des consciences, tout comme un simple Jean-Paul Sartre.

Et puis comment rectifier l’analyse proprement sauvage que le psychanalyste d’aujourd’hui fait du transfert, sinon à démontrer, ce que j’ai fait une année durant, en partant du Banquet de Platon, qu’il n’est aucun de ses effets qui ne se juge, mais pour s’en soutenir aussi, de ce que nous appellerons ici (pour aller vite) ce postulat du sujet supposé savoir ? Or c’est le postulat dont c’est le cas de l’inconscient qu’il l’abolisse (c’est ce que j’ai démontré hier) : dès lors le psychanalyste est-il le siège d’une pulsion plutôt mythique ou le servant d’un dieu trompeur ?

Peut-être cette divergence dans sa supposition, mérite t-elle d’être question posée à son sujet, quand ce sujet doit se retrouver dans son acte,

C’est à quoi j’ai voulu mener, d’une éristique dont chaque détour fut l’objet d’un soin délicat, d’une consomption de mes jours dont (47)la pile de mes propos est le monument désert, un cercle de sujets dont le choix me paraissait celui de l’amour d’être comme lui : fait du hasard.

Disons que je me suis voué à la réforme de l’entendement, qu’impose une tâche dont c’est un acte que d’y engager les autres. Si peu que l’acte flanche, c’est l’analyste qui devient le vrai psychanalysé, comme il s’en apercevra aussi sûr qu’il est plus près d’être à la hauteur de la tâche.

Mais ceci laisse voilé le rapport de la tâche à l’acte,

Le pathétique de mon enseignement, c’est qu’il opère à ce point. Et c’est ce qui dans mes Écrits dans mon histoire, dans mon enseignement, retient un public au-delà de toute critique. Il sent que quelque chose s’y joue dont tout le monde aura sa part.

Quoique ce ne se décèle que dans des actes inséparables d’un voisinage qui échappe à la publicité.

C’est pourquoi mon discours, si mince soit-il auprès d’une œuvre comme celle de mon ami Claude Lévi-Strauss, fait balise autrement, dans ce flot montant de signifiant, de signifié, de « ça parle «, de trace, de gramme, de leurre, de mythe, voire de manque, de la circulation desquels je me suis maintenant dessaisi. Aphrodite de cette écume, en a surgi au dernier temps la différance, avec un a. Ça laisse de l’espoir pour ce que Freud consigne comme le relai du catéchisme.

Tout de même tout n’est pas passé à l’égout. L’objet (a) n’y nage pas encore, ni l’Autre avec grand A. Et même l’i(a), image du petit autre spéculaire, ni la fin du moi qui ne frappe personne, ni la suspicion narcissique portée dans l’amour, ne sont encore du tout-venant. Pour la perversion Kantifiée (non des quantas, de Kant avec un K), ça commence.

Pour revenir à nos moutons, la tâche, c’est la psychanalyse. L’acte, c’est ce par quoi le psychanalyste se commet à en répondre.

On sait qu’il est admis que la tâche d’une psychanalyse l’y prépare : ce pourquoi elle est qualifiée de didactique.

Comment de l’une à l’autre passerait-on, si la fin de l’une ne tenait pas à la mise au point d’un désir poussant à l’autre ?

Rien sur ceci n’a été articulé de décent. Or, je témoigne (pour en avoir une expérience de trente ans) que même dans le secret où se juge cette accession, soit : par l’office de psychanalystes qualifiés, (48)le mystère s’épaissit encore. Et toute épreuve d’y mettre une cohérence, et notamment pour moi d’y porter la même question dont j’interroge l’acte lui-même, détermine jusque chez certains que j’ai pu croire déterminés à me suivre, une résistance assez étrange.

Il importe à l’entrée de ce domaine réservé de noter ce qui est patent, c’est que la formation de mes élèves n’est pas contestée. Non seulement elle s’impose elle-même, mais elle est fort appréciée, là même où elle n’est reconnue que sous la condition expresse – où il faut qu’ils s’engagent noir sur blanc, de ne me plus en rien aider.

Aucun autre examen n’y et porté. Aussi bien dans les conditions présentes, cet examen manque t-il de tout autre critère que de la notoriété. La qualification de psychanalyse personnelle dont on a cru pouvoir améliorer la psychanalyse didactique, n’est rien de plus qu’un aveu d’impuissance où se dénonce à la façon du lapsus, que la psychanalyse didactique est en effet bien personnelle, mais à celui qui la dirige.

Tel est le point d’achoppement. Quelque chose qu’avec combien de discrétion, puisque je l’ai réduit au véhicule d’un tirage à part pour l’auteur, dont j’ai voulu pourtant que 1956 fixât la subjectivité dominante dans les Sociétés de psychanalyse, quelque chose qu’on n’a qu’à lire dans mes Écrits maintenant pour en connaître autre chose qu’une satire, la structure là articulée de ces étages d’intronisation, dont le moindre engage dans l’échelle de Jacob de ce que j’ai appelé Suffisance, coiffée qu’elle est du ciel des Béatitudes, cette figure déployée non pour railler, mais à la façon du doyen Swift dont je désigne qu’elle s’inspire, pour que s’y lise l’ironie d’une capture modelant les volontés particulières, tout cet ordre de cérémonie, j’y ai touché en vain.

Il se profile au premier pas d’une psychanalyse engagée pour s’y faire valoir. Il y apporte indélébile sa marque par le truchement de l’analyste, de ce qu’il en soit couronné. Il est le ver dès le bourgeon du risque pris pour didactique. C’est pour cela qu’on a parié.

Sans doute cet idéal va t-il pouvoir être analysé, dit-on, dans les motifs de l’entreprise, mais c’est omettre cette pointe de l’existence qu’est le pari.

L’importance de l’enjeu n’y fait rien : il est après tout dérisoire. (49)C’est le pas du pari qui constitue ce que la psychanalyse, à mesure même de son sérieux, joue contre le sujet, puisque ce pari elle doit le rendre à sa folie. Mais l’enjeu obtenu à la fin offre ce refuge dont tout homme se fait rempart contre un acte encore sans mesure : le refuge du pouvoir.

Il n’est que d’entendre la façon dont les psychanalystes parlent de la pensée magique, pour y sentir résonner la confirmation de la puissance rien moins que magique qu’ils repoussent, celle de toucher comme personne ce qui est le sort de tous : qu’ils ne savent rien de leur acte et moins encore : de ce que l’acte qu’ils font entrer au jeu[3] des causes, c’est de se donner pour en être la raison.

Cet acte qui s’institue en ouverture de jouissance comme masochiste, qui en reproduit l’arrangement, le psychanalyste en corrige l’hybris d’une assurance, celle-ci : que nul de ses pairs ne s’engouffre en cette ouverture, que lui-même donc saura se tenir au bord.

D’où cette prime donnée à l’expérience, à condition qu’on soit bien sûr d’où elle se close pour chacun. La plus courte est dès lors la meilleure. Être sans espoir, c’est là aussi être sans crainte.

L’ineptie exorbitante que tolère un texte pourvu qu’il soit signé du nom d’un psychanalyste reconnu, prend sa valeur quand je la cite (cf. pages 605-606 des Écrits et la suite, les extraits de Maurice Bouvet sur les vertus de l’accès au génital).

Le jeune psychanalyste qu’elle frappe croit que je l’ai déformée à l’extraire. Il vérifie et constate tout ce qui l’encadre, la confirme, voire l’accentue. Il avoue avoir lu la première fois le texte comme plausible d’être un auteur grave.

Il n’est nul moment de l’enfance qui connaisse un état aussi délirant de déférence pour les aînés qui, quoi qu’ils disent, sont excusés, de ce qu’on tient pour acquis : qu’ils ont leur raison de ne pas dire ni plus, ni moins. C’est ce dont il s’agit.

Maurice Bouvet, quand je l’ai connu, valait mieux que l’orviétan dont il a forgé le prospectus. Moi-même je me modère : vous en avez la preuve dans l’atermoiement, auquel j’avoue avoir soumis mon texte sur la Société psychanalytique.

Une faible ébauche que j’en avais à ce même Bouvet donnée pour notre cercle lors d’une crise qui tenait plutôt de la farce et où il vira, l’avait alarmé de l’atteinte qu’elle portait, me dit-il, au narcissisme en tant que dominant le régime du groupe.

(50)Effectivement, il s’agit moins du narcissisme de chacun que de ce que le groupe se sent en garde d’un narcissisme plus vaste. Il n’est pour en juger que de sonder l’ampleur du détour que prend un Michel Foucault pour en venir à nier l’homme.

Toutes les civilisations déféraient la fonction de contrebattre les effets de ce narcissisme à un emploi différencié : fou ou bouffon.

Personne de raisonnable, de son chef, ne relèvera dans notre cercle la passion d’Antonin Artaud.

Si l’un de mes élèves s’enflammait dans ce sens, je tenterais de le calmer. Disons même que je n’oublie pas d’y être déjà parvenu.

Je joue donc la règle du jeu, comme fit Freud, et n’ai pas à m’étonner de l’échec de mes efforts pour dénouer l’arrêt de la pensée psychanalytique.

J’aurai marqué pourtant que d’un moment de démarcation entre l’imaginaire et le symbolique a pris départ notre science et son champ.

Je ne vous ai pas fatigués de ce point vif, d’où toute théorie s’originera qui redonnerait départ à son complément de vérité.

C’est quand la psychanalyse aura rendu ses armes devant les impasses croissantes de notre civilisation (malaise que Freud en pressentait), que seront reprises par qui ? les indications de mes Écrits.



[1]. À quelques kilomètres près.

[2]. Pages 647-684 de mes Écrits.

[3]. La première lettre de ce mot est illisible. Nous vous proposons jeu.