Intervention après l’exposé de J. Petitot : « Quantificateur et opérateur de Hilbert ». Journées de l’École freudienne de Paris : « Les mathèmes de la psychanalyse ». Paru dans les Lettres de l’École, 1977, n° 21, p. 129.

 

Exposé de Jean Petitot […]

 

(127)Discussion […]

 

(129)Jacques Lacan – Je voudrais remercier Petitot de la peine qu’il s’est donné d’éclairer mes formules en F(x).

Je voudrais quand même dire qu’il n’y a pas le moindre progrès dans cette définition de l’universel par rapport à ce que bafouillaient les Anciens. Ça tourne en rond, c’est toujours le même bafouillage. Alors on s’accroche à des choses. Et ce sur quoi je crois, sans en être sûr parce que ce n’est évidemment pas du tout reflété dans le titre interminable que vous verrez paraître sur les prochaines affiches, c’est sans rapport avec ce titre, c’est une question que je voudrais poser comme une semence de façon qu’on n’en soit pas surpris quand probablement j’aurai à me servir aussi de figures, c’est : qu’est-ce qu’un trou ? Je pense que c’est la fonction essentielle de la topologie de partir de là ; mais de quoi est-ce qu’on parle quand on parle de trou ? C’est ça que j’ai voulu dire à cet instant même, pour qu’à l’occasion on s’en pose en dehors de moi la question.